Thursday, March 22, 2012

angoisse

Angoisse

Non seulement l'insomnie est revenue mais je n'arrive plus à créer ce n'est un secret pour personne. Je n'arrive plus vraiment à écrire, c'est comme enrayé. Ne plus pouvoir m'exprimer avec ma plume me fait peur. Ne parlons plus des dessins.. chacun de ceux que je réalise dernièrement sont toujours un petit miracle de plus dans cette guerre contre le Artblock...la page blanche.. le manque d'inspiration. En général c'est quand j'angoisse que ça arrive.. je suis comme bloquée pffft...

Je ne sais pourquoi je m'angoisse, c'est la période, j'aurai bientôt 24 ans tout de même.
cette peur lancinante me travaille de l'intérieur, me pourrit mes nuits.. ça me rend dingue.
Mais que puis-je y faire? M'en désintoxiquer bien sûr alors je le fais comme je peux, à ma façon. Oh je n'envie personne au contraire. L'envie n'a jamais été une de mes caractéristiques.

Je sais être heureuse pour les autres! ça se perd malheureusement mais me concernant, je n'éprouve aucune jalousie. Le succès des autres (en tout cas des gens qui me sont proches) est aussi le mien. Ce qui importe c'est de se pousser en avant. Alors où est le problème?  mon succès? mes succès? peut être allez savoir. Je n'en peux plus de faire des bilans de ma vie tous les six mois. des bilans à mon âge? ce n'est pas le moment mais c'est dans mon sang! toujours me remettre en question, essayer de voir ce qui cloche pour essayer de rectifier le tir. épuisant à la longue.

J'ai de l'ambition mais voilà bien cinq ans de ma vie que je ne saurai expliquer concrètement. C'est une trop longue histoire et je n'ai pas le temps de la raconter. Tout ce que je sais, c'est qu'il m'arrives parfois le soir, de sentir mes fondations s'ébranler. Le monde ne s'écroule pas mais il pèse. Il me pèse pas mal sur les épaules, si vous saviez la pression que j'ai. Parfois j'aurai aimé en avoir un peu moins mais on ne choisit pas sa vie, c'est elle qui vous surprend. on fait avec alors je ne me plains pas. Et même quand j'en parle j'ai toujours l'impression de me plaindre et je déteste ça.

Mais voilà je ne trouve pas les mots.. je ne les trouve plus et ça me fait peur. Je la sens cette douleur je la traîne depuis quelques années, elle va et vient et je n'ai toujours pas trouvé la source. Car oui, pour aller mieux faut savoir ce qui ne va pas. Peut être que je l'ai trouvé mais dans ce cas je ne sais pas encore comment m'en sortir. En attendant, ça va, parce que ça ne peut pas "ne pas aller", parce qu'il est hors de question de s'arrêter alors qu'on peut encore avancer. Alors non, je n'abandonne rien du tout, mais ce soir il fallait que je m'en débarrasse.

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