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Monday, August 28, 2017

Fantasies en Français : Le bon père

Le bon père

A/N : Un de mes rares poèmes en français. Ce sont des mots jetés sur le papier sans réelle construction, juste une idée et un sentiment qui se retranscrivent de cette façon. C'est toujours ainsi que j'écris d'ailleurs, y compris des chapitres de romans. Il semble ne pas y avoir de structure mais magiquement, cela tiens la route ahah.. bref. Vous l'aurez deviné, ils s'inscrivent dans le genre qui hante mes écrits. Peut etre à l'occasion nous j'expliquerai le processus. Ils ne seront pas inclus dans « the misadventures of Eros and Thanatos vol 2 » car en Français donc je me permets de les poster ici.

Xxxxx

Thanatos était un bon père en ce qu'il veillait toujours sur sa progéniture.
Depuis qu'il avait posé les yeux sur la jeune humaine, il s'était investi d'une mission,
Ce n'était point difficile, il suffisait de l'attirer à lui.
Il suffisait de créer le manque pour qu'elle vienne alors qu'à cela ne tienne ! Il s'y attela sans tarder.

Thanatos était un bon père en ce qu'il veillait toujours sur sa protégée.
Le problème était qu'elle résistait à ses appels de sirènes et ce n'était pas faute d'avoir essayé.
Il avait commencé doucement, lui implantant l'idée dans la tête qu'elle devait le rejoindfre.
Et c'était tentant ! Oh ce qu'elle avait été tentée maintes fois de laisser tomber La Vie pour lui!

Mais il en voulait plus !

Elle se devait de venir à lui, de traverser le voile entre les vivants et les morts,
La Vie était tenace cependant, elle ne lâchait pas prise et son étreinte se resserrait sur la jeune âme.
Thanatos en était frustré, pourquoi l'empêchait t-elle donc de voir sa fille aimée ?
Pourquoi donc devait t-elle endurer tant de peine sans espoir aucun de libération?

Il l'a vu grandir sous un œil attendri, il l'a vu souffrir sous un œil horrifié.
Il a entendu son désir d'y mettre fin et avait décidé de l'exaucer, peu importe si elle changeait d'avis.
Il allait lui apporter le sommeil éternel, la paix illimitée. Il allait lui offrir la vie dont elle avait rêvé.
Le dieu de la mort s'affairait du haut de son thrône, en appelait aux faucheurs pour qu'ils la prennent

Mais c'était sans succès, La Vie gagnait toujours

Bien entendu, il pouvait être patient, la mort finissait toujours par gagner.
Mais il était impatient à l'idée de l'avoir elle à ses côtés, il ne tenait plus vraiment en place.
Alors il ne cessa pas de la tenter, de lui parler à travers les rêves du bien fondé de son envie de partir
Il essaya tant bien que mal de la convraincre qu'elle devait lâcher prise.

Après tout qu'avait fait La Vie pour lui faciliter les choses ? Que lui avait t elle apporté?
Malheurs, souffrance, peine et rejet voilà quel était son lot quotidien, alors pourquoi persister?
Il avait des arguments très persuasifs. Elle y prêtait oreille pour ainsi dire.
Mais voilà, elle ne voulait pas mourir, du moins, elle savait que son moment n'était pas venu encore

Il savait qu'il devait être patient, mais comment pouvait t il supporter une minute de plus?

Comment supporter de voir son calvaire se dérouler sous ses yeux sans jamais intervenir?
Comment supporter de la voir trimer et continuellement se battre contre les autres dieux ?
Comment ?

Thanatos était un bon père en ce qu'il veillait sur sa jeune protégée
Cependant La Vie était trop forte pour lui et  retenait la jeune âme prisonnière.
Cela lui crevait le cœur de voir la petite supplier d'être enlevée à cette torture quotidienne,
Mais il se devait d'être patient, viendra bien le moment où elle sera enfin sienne.

Et lorsqu'enfin la Mort pourra étreindre la jeune femme
Elle s'assurera de la guider vers un meilleur endroit où elle sera heureuse pour l'éternité


Pour l'éternité

Saturday, November 5, 2016

Le bon roi

Le Bon Roi.


Pour tous il était un héro. Le bon roi. Celui qui avait réussis à rendre sa dignité à son peuple et à ramener la paix dans son royaume. Il n'y avait plus de guerre et les envahisseurs semblaient ne plus s'intéresser à son bout de terre. Du moins, c'était ce que son peuple pensait. Il leur avait offert ce que nul autre roi auparavant n'avait pu réussir : la sécurité. C'était peu dire à quel point tout cela n'était qu'une utopie, un rêve bien vendu pour que les plus petits puissent dormir sur leur deux oreilles et que les plus grands se tournent vers l'avenir. C'était un mensonge élaboré pour apaiser le peuple et lui permettre de s'épanouir. Un lourd fardeau qui reposait ainsi sur les épaules du souverain.

Il était las et éreinté par les années passées à secrètement s'assurer que les frontières de son royaume étaient protégées. Entre les négociations sans fin, les menaces proférées par d'autres souverains à son encontre et les tentatives d'invasions qui se répétaient sans cesse, le bon roi n'en pouvait plus. Il avait du mal à tenir le fragile royaume sur ses deux épaules. Il avait en tête de protéger l'intérêt des siens, y compris de ceux qui étaient dans la confidence. Son armée le suivait aveuglement car il avait fait ses preuves sur le champs de bataille et s'était illustré comme un stratège au grand cœur, qui tenait au bien être de ses soldats. Chacun était prêt à mourir pour lui mais même cette dévotion avait fini par le tourmenter. Il ne voulait pas de martyrs déterminés à mourir pour sa cause. Il voulait des hommes sains et en bonne santé, à même de pouvoir protéger leur royaume et surtout, vivants.

Sa compagne entra dans la salle du trône dans laquelle il s'était réfugié très tôt dans la journée. Seul et livré à lui même, le bon roi pouvait se laisser aller. Ses épaules étaient relâchées, ses traits étaient comme figés dans cette perpétuelle expression d'inquiétude qui ne le quittait désormais plus. Il avait l'air grave mais cela n'étonna pas sa femme la Reine Mère, qui, drapée d'une simple tunique orange et d'un élégant foulard se rapprocha de lui, lentement.

« Mon aimé, vous avez encore l'air préoccupé. »

« Pourquoi ne le serais-je pas ? Je regarde ce que j'ai bâti à la force du poignet et je me demande tous les jours combien de temps il me reste avant que tout n'éclate en morceau. »

« Le peuple a confiance en vous ! » Elle essaya de le rassurer, d'une voix ferme. Il laissa son regard se distraire dans le balancement de ses hanches généreuses mais ferma les yeux un instant.

« Justement ! C'est cela le problème. Ils baignent dans l'ignorance depuis bien trop longtemps. Comment puis-je affronter leur regards reconnaissant d'une situation qui n'existe pas ? Nous ne sommes pas en paix, nous ne le serons jamais car dehors.. DEHORS nous avons des ennemis qui guettent le moment propice avant de se jeter sur nous. » Il répondit d'une voix rauque et tonitruante. Elle avait l'habitude de ses accès de colère car elle comprenait qu'ils venaient de sa frustration et de sa peur de perdre les siens.

« Alors il faudra rétablir la vérité, si c'est cela qui vous fait peur mon cher. » La Reine Mère haussa un sourcil, parlant d'une voix égale mais imposante afin qu'il porte son attention sur son visage.

« Je n'ai pas peur de la vérité ! Je ne suis pas sûre qu'ils seront prêts à l'entendre. » Il posa son regard sur celle qui partageait sa vie depuis bientôt cinq longues années. Ils se sont rencontrés sur le champs de bataille et depuis lors, elle n'a eu de cesse de l'épauler dans la dure tâche de souverain. Toujours elle était à son écoute, toujours elle savait quoi dire pour lui redonner la motivation dont il avait besoin pour continuer.

« Ayez un peu foi en votre peuple ! Pensez-vous vraiment qu'ils ne seront pas prêts à reprendre les armes ? Vous souvenez-vous de quand nous avions pris le pouvoir ? Le royaume n'était que ruine et destruction. Chacun se faisait la guerre, il n'y avait pas d'unité... » Elle glissa ses doigts le long de la nuque de son époux, raidie par l'inquiétude « Vous êtes arrivé et avez inspiré l'espoir à votre peuple. Cet espoir a guidé la main des révolutionnaires.. Notre main. Nous avons repris le pays en main et tout naturellement vous avez pris le pouvoir. Chacun d'entre nous sait se battre, chacun serait prêt à donner sa vie pour maintenir ce que nous avons accomplis tous ensemble. » Elle décida de s'asseoir sur les genoux du roi et enlaça tendrement son cou.

« Je ne sais pas... » Il secoua la tête, à moitié convaincu par les paroles de sa femme qui n'abandonna pas pour autant. Elle esquissa un petit sourire qui intrigua le souverain.  « Pourquoi riez vous ? »

« Je vous trouve..... Je vous trouve adorable, comme le serait un enfant. Vous avez tellement peur de perdre ce que vous avez bâti que vous vous enfermez dans l'inertie. » Ses mots piquèrent tels une abeille et le roi fût saisi d'une grande colère, qu'il laissa éclater.

« Qui traitez-vous d'enfant ?? Vous savez que ces mains ont tué bon nombre d'hommes !!! »

« Les miennes aussi ! Vous ne m’impressionnez pas ! » Rétorqua t-elle en grimaçant.

« Que dois-je donc faire pour que vous cessiez de m'importuner ? » Grogna t-il.

« M'écouter sans m'interrompre. Je vous laisserai tranquille si mes mots ne vous atteignent pas, votre Grâce. » Elle était déterminée et il savait bien qu'elle ne le laisserait tranquille que lorsqu'elle aurait atteint son objectif. Le bon roi hocha donc la tête, lui donnant son accord. « Enfin une décision censée ! Je peux comprendre vos hésitations. Vous pensez qu'après autant d'années de paix relative, le peuple ne serait pas prêt à replonger dans le chaos. C'est là que vous vous trompez ! Être un roi ce n'est pas porter sur ses épaules tout le poids du monde. Vous le faites constamment au risque de vous briser le dos, mon amour. Je vous aime et je vous respecte et c'est pour cela que je vais vous dire ce qui va suivre. Vous êtes plein d'illusions si vous pensez que cela est votre fardeau. Vous commettez une erreur qui vous enterrera plus vite que le dernier homme qui a péri sous vos mains. Un bon roi est un roi qui inspire. Un bon roi est un roi qui se tourne vers l'avenir et qui tient à cœur le progrès de sa nation. Un bon roi est un roi tel que vous ! En reprenant le pouvoir vous avez apporté ce que nul autre avait fait auparavant : l'espoir. Cet espoir a bâti cette nation, l'a tourné vers l'avenir. Cet espoir nous a fait grandir et nous a donné envie de protéger ce que nous avions gagné. Vos hommes vous admirent et vous respectent parce que vous êtes comme eux. Nous sommes comme eux. Des gens du peuple qui ne veulent que le bien commun. Vous vouliez protéger cette paix que nous avions et vous avez pris vos décisions. Nous le savons tous mais vous semblez l'ignorer délibérément. Ayez confiance en votre peuple, mon aimé ! Ayez confiance en nous ! Les ennemis que nous avons ne réussiront pas à détruire ce que nous possédons. Alors cessez de suite d'avoir cette mine renfrognée et partagez le poids du monde avec les vôtres ! »

il la regarda pendant quelques instants, incapable de savoir comme réagir face à ses déclarations. Elle avait raison depuis le début, comme d'habitude. Ce n'était d'ailleurs pas le fait qu'elle ait raison qui choqua le souverain, non ! C'était la passion avec laquelle elle s'exprimait, le désir de se battre qui transpirait dans chacun de ses mots qui avaient encouragé le roi à retrouver la foi. Lui qui était d'une humeur sombre depuis le matin, avait finit par radoucir ses traits et à prendre son épouse par la taille. Ravie, elle lui vola un baiser avant de tenter de se défaire de son étreinte. Se rendant compte qu'il ne la lâchait toujours pas, elle finit par abandonner et à rire tout doucement.

« Je me demande ce que je ferai sans vous à mes côtés. » lui dit-t-il d'une voix solennelle.


« Vous nous conduiriez à la ruine ! » Lui répondit t-elle du tac-au-tac sans battre des cils. Il haussa un sourcil mais finit par rire à son tour. C'était un rire qui venait des tripes, un rire plein de soulagement, un rire plein de promesses. 

Monday, October 10, 2011

A french poem to introduce to the Belle

Ô belle inconnue, Jeune femme perdue

Sais tu seulement ce que tu sacrifie à ce bel éphèbe ?

Peut être est ce parce que tu penses avoir une âme faible

Mais le cœur a ses raisons que la raison n’a pas.



Pauvre enfant malheureuse !



Ô belle étrangère, jolie bergère

Qui garde les moutons de mon cœur, je t’observe

Et la seule pensée qui me traverse c’est celle me disant à quel point

La Tragédie est un genre qui te sied bien.



Pourqoi tant de peine ?



Pourquoi ne souris tu pas, ma douce amie ?

Pourquoi es tu donc si triste ?

Serait ce l’amour qui t’a blessé, le vilain ?

Ou alors l’amitié qui t’a éprouvé, comme un vile faquin.



T’es tu fait avoir ?



Ô Naive naïade, innocente brebis

J’écoute tes complaintes silencieuses car seul ton cœur crie

J’entends ces mots que tu ne saurais dire

Et les porte en mon sein pour soulager ta peine.



J’aimerai tant t’aider.



Pourquoi ne souris tu pas, ma douce amie ?

La vie est trop courte pour la gâcher ainsi

A chaque moment de peine, penses donc à moi

A ces moments s’ajouteront ceux de joie !



Je m’y attèle donc !



Penses, penses donc ma douce enfant,

Car au final, peut être que tes tourments

Connaitront une fin, et te laisseront vivre

Car au final ma mie, il serait temps de le faire…



Laisse toi donc faire